Une femme est installée face caméra dans la salle d’attente d’une PMI, elle est seule et prend la parole.

- Je suis Peggy Kosmatov. Je suis sage-femme depuis 18 ans. Ma mission ici est de réaliser des consultations avant et après l'accouchement et aussi d'accompagner les femmes dans cette période qui n'est pas toujours facile.

Le titre « Des pros à votre écoute » apparait à l’écran, puis est remplacé par le titre verbatim « Les petits maux ne sont pas si petits que ça ».

Peggy poursuit alors qu’on voit des images d’une femme enceinte dans la salle d’attente de la PMI.

- Aujourd'hui je vais voir Sabah, une future maman qui est enceinte de sept mois.

On retrouve la future maman en compagnie de Peggy dans le bureau de consultation. Peggy l’interroge.

- Alors comment est-ce que ça va depuis la dernière fois ?

Sabah répond en posant la main sur le haut de son ventre.

- La nuit quand je dors, j'ai du mal à respirer. Je ne sais pas si c'est le poids du bébé.

Peggy réagit :

- Il me semble qu'il était un peu costaud ce bébé déjà à la dernière échographie, vous vous souvenez ?

Sabah répond en rigolant :

- On m’a dit, oui.

Peggy reprend :

- On avait vu ça. Ça explique un petit peu, il y a un inconfort au niveau du thorax. Et au niveau des jambes c’est comment ? Parce que vous aviez mal aux jambes aussi.

Sabah répond :

- Ça va avec les bas que vous m'avez prescrits. Ça va très bien.

On retrouve Peggy seule face caméra après la consultation.

- La plupart des femmes ont des maux de la grossesse. Les petits maux de la grossesse. On les appelle quand même un petit peu à tort « les petits maux » parce qu'ils ne sont pas si petits que ça. Il arrive que certaines femmes ne s'autorisent pas à exprimer ces maux, par gêne ou par tabou. Pour Sabah, ça n'a pas été le cas. Elle a su me dire aussi que l'expression « grossesse à risque » l'avait stressée.

 

On retrouve les deux femmes en consultation, Peggy reprend :

- Et aussi le diabète qui n’est pas facile.

Sabah répond :

- Oui, surtout ça. Je culpabilise quand je mange quelque chose. Des fois, j'ai du mal à suivre le régime.

Peggy confirme :

- Oui, c'est pas toujours facile. Et vous, ça vous inquiète là ce qu’il se passe pour vous ?

Sabah acquiesce :

- C'est la grossesse à risque. J’ai vu le nom déjà j’étais inquiète.

Peggy la rassure :

- Dès qu'il y a un diabète ou un problème de tension ou un problème de croissance du bébé, on appelle ça la « grossesse à risque ». Mais ça veut dire aussi qu'on va s'occuper un petit peu plus de vous.

On retrouve Peggy seule :

- Sa grossesse nécessite un suivi médical renforcé par l'hôpital. Mais je poursuis quand même mon accompagnement ici en PMI. Elle a besoin d'être rassurée.

Peggy s’adresse de nouveau à Sabah lors de la consultation :

- Nous, on peut rester en contact. Moi, j'ai prévu de vous voir jusqu'au bout.

Peggy conclu en étant seule face caméra, alors que des images d’autres professionnels de la PMI et d’autres parents avec leur bébé défilent.

- C'est important qu'on soit autour de la femme, mais aussi autour de la famille, autour du père, pour qu'ils se sentent moins seuls dans cette étape cruciale de la vie.

On retrouve les deux femmes qui se disent au revoir :

- Donc on fait ça, on se redonne des nouvelles.

- Merci.

Une phrase de remerciements à la PMI de Saint Germain en Laye et au département des Yvelines apparait à l’écran.

Le logo 1000premiersjours.fr apparait, puis il est remplacé par les logos République Française liberté, égalité, fraternité et Santé Publique France.