Une femme est installée face caméra dans la salle d’attente d’une PMI, elle est seule et prend la parole.
- Bonjour, je suis Peggy Kosmatov, sage-femme depuis 18 ans et je travaille en PMI depuis 7 ans. Ma mission est d'accompagner les mamans pendant leur grossesse et après la naissance.
Le titre « Des pros à votre écoute » apparait à l’écran, puis est remplacé par le titre verbatim « Quand on a accouché… on s’oublie soi ».
Peggy la sage-femme prend de nouveau la parole, alors que s’enchainent en même temps des images d’une femme qui arrive à la PMI puis est accueillie par Peggy.
- Aujourd'hui, je vais voir Monica. Je lui ai proposé un entretien post-natal pour revenir sur son accouchement et sur cette nouvelle étape de sa vie.
On retrouve Peggy et Monica en consultation dans le bureau de Peggy. Peggy l’interroge.
- Comment ça s'est passé concrètement ? Est-ce que c'est possible de me raconter un petit peu ?
Monica lui raconte.
- Voilà, ma fille est née. Je vois ma fille qui commence à bouger ses bras et ses jambes. Et c'est là que j'ai pleuré une bonne vingtaine de minutes.
Peggy réagit :
- Pas mal d'inquiétudes, d'interrogations.
Monica poursuit :
- Tout à fait. Je pense que le plus dur c'était le côté mental. C'était pas du tout le côté physique.
On retrouve Peggy seule face à la caméra suite à la consultation.
- L'accouchement ne se passe pas toujours comme il a été pensé. Et pour des raisons médicales, les soignants peuvent être amenés à réaliser une épisiotomie ou une césarienne en urgence, ou tout autre acte vécu parfois comme une violence par la maman.
De nouveau en consultation, Monica continue à raconter :
- Après les jours qui suivent mon accouchement, il y avait toujours cette peur en fait de voir du sang dans la cuvette, ou dire « Ah j'ai fait un effort, je ne sais pas où j'éternue ou ça fait mal en fait ». Mais c'est vrai que je dois apprivoiser cette douleur pour pouvoir m'occuper de ma fille.
On retrouve Peggy seule face à la caméra suite à la consultation.
- Par rapport à Monica, on a pu voir les douleurs qu'elle a pu ressentir après l'accouchement. Ça a été vraiment quelque chose de nouveau pour elle. Donc le fait de pouvoir l'exprimer, de dire c'est une période normale de convalescence, c’est normal si pendant ce temps-là, on ne peut pas s'occuper du bébé comme on le voudrait. Et parfois, il est difficile pour elle d'en parler à son entourage.
De retour en consultation, Monica se confie :
- Quand on accouche d'un enfant, on s'oublie, on s'oublie soi. Et c'est vrai qu'il faut savoir que on existe en fait.
Peggy acquiesce.
- Bien sûr !
Monica poursuit :
- Et c'est vrai que j'ai dû apprendre ça avec le temps et ça, c'est la partie la plus difficile.
Peggy de nouveau seule, conclu :
- Alors ici, en PMI, nous proposons un accompagnement soutenu pour aider toutes les femmes, et puis aider toutes les familles à traverser cette période.
Elles se disent au revoir :
- Merci beaucoup !
- À très bientôt !
- À très vite, au revoir !
Une phrase de remerciements à la PMI de Saint Germain en Laye et au département des Yvelines apparait à l’écran.
Le logo 1000premiersjours.fr apparait, puis il est remplacé par les logos République Française liberté, égalité, fraternité et Santé Publique France.