République Française
Santé Publique Française
1000 premiers jours
1000 premiers jours

13 résultats pour votre recherche : écran

icon salon
Avant 3 ans, il n’est pas conseillé de mettre bébé devant un écran. La télévision, mais aussi l'ordinateur, la tablette, le smartphone... ne sont pas faits pour bébé.
icon salle de bain
Ne pas laisser bébé devant la télévision ou un autre écran. Alterner les activités calmes (lecture, musique…) et les jeux plus actifs (lancer de balle, promenade à pied, danse…). À partir du 4° mois de grossesse, on a le droit à un examen de prévention bucco-dentaire pris en charge à 100%.

Découvrir son enfant

Développement

Femme avec sa fille en train de dessiner

Limiter les écrans pour bébé

Trois conseils essentiels, avant 3 ans Il n’est pas conseillé de mettre l’enfant devant un écran (télévision, tablette, smartphone). Surtout s'il n’y a pas un adulte en train de regarder avec lui, prêt à lui expliquer ce qui se passe, à réagir à ses besoins et à ses émotions.

Découvrir son enfant

Alimentation

un papa nourri son bébé de pâtes

L'alimentation de 6 mois à 1 an : à la découverte des textures

Après 6 mois, la découverte de l’alimentation continue, avec de nouvelles textures, de nouvelles associations d'aliments, de nouveaux rythmes, et des quantités qui augmentent. C’est aussi le moment d'attraper ses aliments avec les doigts, de jouer avec, puis d'essayer de tenir sa cuillère,... Comment passer des purées aux petits morceaux ? Quand bébé est bien à l’aise avec les purées lisses, on peut progressivement lui proposer de nouvelles textures d’aliments. Cela se passe souvent environ deux mois après le début de la diversification alimentaire. L’idée est de passer d’une nourriture toute molle, qui s’avale sans effort de mastication, à une nourriture plus consistante que bébé va transformer avant de l’avaler. On peut donc commencer par mixer les purées et les compotes un peu moins lisses qu’avant. Ensuite, on pourra proposer des consistances plus variées, avec des petits morceaux hachés ou écrasés. C’est aussi l’âge où bébé peut commencer à manger des fruits crus à condition qu’ils soient bien mûrs. Peu à peu, bébé apprend à sucer, lécher, mâcher, croquer ou écraser les aliments dans sa bouche. Quelles quantités d'aliments proposer ? On fait confiance à son enfant, il connaît ses besoins ! Concernant les quantités, la règle à tout âge est de proposer sans jamais forcer. Au début de la diversification, il goûte une puis quelques cuillerées à café ; progressivement, son appétit et ses capacités de digestion augmentent. Le temps du repas est un temps d’échange. A chaque fois que c’est possible pour nous, on prend le temps pour être bien attentif aux réactions de bébé face à nos propositions de nourriture. Par exemple, s’il ferme la bouche, boude, repousse la cuillère, tourne la tête, pleure ou joue avec sa nourriture, c’est qu’il n’a plus faim ! Quand il sourit et se régale d’un nouveau goût, on l’encourage, on lui parle de ce qu’il mange, sa couleur, son odeur, sa texture. Les repas sont aussi un moment d’exploration et de découvertes pour bébé. Pour savoir quelles quantités proposer, on peut aussi s'appuyer sur quelques repères d'alimentation généraux, à adapter selon l'âge et l'appétit de notre enfant. On les trouve sur l'affichette récapitulative qu'on peut consulter ou même afficher dans sa cuisine. On peut aussi télécharger le guide Pas à pas, votre enfant mange comme un grand, qui regroupe tous les conseils et astuces pour accompagner bébé dans l'évolution de son alimentation. Comment s'installer pour les repas avec bébé ? Au début, c'est nous qui donnons à manger à bébé. Puis, dès que c’est possible, c’est une bonne idée de le laisser manger lui-même avec ses doigts. Très vite on peut aussi lui proposer de boire à la tasse, au verre, ou encore de tenir la cuillère tout seul. Bébé peut accepter plus facilement de nouveaux aliments, s’il les attrape lui-même et cherche à se nourrir seul. On veille à ce que bébé soit bien assis et on est bien attentif à lui pendant tout le temps de son repas. Le repas est un grand moment pour les interactions avec notre bébé, on en profite ! Eviter les écrans ou les jouets à table permet à bébé d’être mieux à l’écoute de sa faim, et de prendre plaisir à manger. Faut-il continuer à donner du lait à bébé en plus de son alimentation ? Le lait reste très important dans l’alimentation de bébé, même s'il est en pleine diversification alimentaire. Au début, sur au moins 2 des 4 repas de la journée, bébé ne prendra que du lait. Si on le souhaite, on peut continuer à l'allaiter, c’est très bon pour bébé ! Sinon, on choisit du « lait 2ème âge ». Pour les quantités, au sein c’est à volonté et pour le lait infantile, c’est environ un demi-litre par jour. ON Y PENSE Couper en deux les aliments mous, ronds ou ovales, permet à bébé de bien les avaler. On ne lui donne pas de petits aliments durs et ronds, comme les fruits à coque, cacahuètes, noisettes par exemple, car il pourrait s’étouffer. BON À SAVOIR Les petits pots et les plats cuisinés destinés aux enfants de moins de 3 ans. Ils sont pratiques quand on n'a pas le temps de cuisiner, hors domicile, en voyage... Mais ils offrent moins de variété que le fait-maison en matière de goûts et de textures. BON A SAVOIR Souvent les enfants imitent les comportements des plus grands : l’alimentation ne fait pas exception. Manger est un plaisir très contagieux ! Si notre enfant semble intéressé par notre assiette, on peut lui proposer de goûter. LE SAVIEZ-VOUS ? Si on donne du lait infantile, on ne le réchauffe pas au micro-ondes. Il y a un risque de brûlure. Le biberon peut ne pas être chaud, alors que son contenu est bouillant. A l’heure du repas comme à beaucoup d’autres moments, bébé a besoin de toute notre attention. Alors il est préférable d’éteindre la télé et de laisser son téléphone à distance. En étant pleinement présent, nous captons tous les signaux envoyés par notre enfant et nous pouvons y répondre au mieux.

Découvrir son enfant

Développement

une maman aide son bebe à se tenir debout

L'activité physique du tout-petit

On ne laisse pas bébé devant la télé ou un autre écran. On peut aussi alterner les activités : activités calmes (lecture d’histoire, écoute de musique, chanson…), jeux plus actifs (lancer une balle, promenade à pied, danse…). ON Y PENSE On peut installer bébé à plat ventre pour qu’il joue sur le sol sous la surveillance d’un adulte : c’est un très bon exercice pour les tout-petits !

Découvrir son enfant

Développement

un bébé baille

Le sommeil de bébé

Le sommeil participe à la santé et au développement de bébé. Avec ses rythmes qui évoluent au fil des mois, il nous pose souvent bien des questions ! Où installer le lit de bébé ? Pendant ses six premiers mois au moins, il est préférable d’installer le lit de bébé dans la même chambre que nous. C'est mieux pour sa sécurité. En plus, pendant la nuit, c'est aussi plus simple pour nous, pour réagir la nuit quand il s'agite, commence à pleurer, ou montre des signaux de faim. Et puis cela peut être rassurant d'avoir bébé auprès de nous. Passé l’âge de six mois, bébé peut dormir dans une autre pièce que nous, si notre logement s’y prête. Il peut aussi rester dans notre chambre, selon notre préférence. Comment installer bébé dans son lit ? Dès la naissance, on installe bébé dans son propre lit. Un lit à barreau peut accompagner bébé longtemps. Même si au début il parait bien petit dans ce grand lit, cela évite d’acheter du matériel trop souvent ! Dans tous les cas, le lit doit comporter le marquage CE ou NF avec la mention « conforme aux exigences de sécurité ». Et s’il est neuf, on le déballe le plus tôt possible avant l’arrivée de bébé afin de le laisser bien s'aérer. Avant six mois, tous les objets mous qui risquent de couvrir la tête ou le visage de bébé peuvent être dangereux. Alors, on choisit un matelas ferme, adapté aux dimensions du lit et on fixe bien le drap housse dessus. Pour la turbulette (ou « gigoteuse ») l’important c’est qu’elle soit à la bonne taille. On couche bébé toujours sur le dos, à plat, sans oreiller, coussin, couverture, tour de lit, ni doudou à proximité. On peut retrouver d’autres conseils sur le couchage de bébé en toute sécurité, sur le site Ameli. Y a-t-il des horaires pour coucher et lever bébé ? Juste après la naissance, « l’horloge biologique », qui règle les horaires d’éveil et de sommeil de bébé, n’est pas encore ajustée. Cela explique qu’au début, il est possible que bébé dorme plus le jour que la nuit, avec des horaires irréguliers. Au fil des semaines, l’horloge biologique se règle progressivement. Le rythme entre les moments de sommeil et ceux d’éveil devient plus régulier. Pour accompagner cette évolution, mieux vaut ne pas forcer. Il est inutile d’essayer d’imposer des horaires. Au contraire, on évite de réveiller notre bébé quand il dort et on va le coucher sans trop attendre quand il montre des signes de sommeil. Bébé baille, se frotte les yeux, pleurniche sans raison, s’agite… C’est sans doute le bon moment pour démarrer la sieste ou la nuit. Au total, siestes et nuits comprises, les enfants dorment en général : De la naissance à 3 mois : Entre 14 et 17 heures, souvent par tranche de 2 à 4 heures, avec des périodes d’éveil de 2 à 3h. De 4 à 11 mois : Entre 12 et 16 heures avec des phases de sommeil plus longues la nuit. De 1 à 2 ans : Entre 11 et 14 heures, avec des heures régulières de coucher et de lever. Que faire quand bébé s’agite quand il dort ? Il est normal que bébé bouge en dormant, et il n’est généralement pas nécessaire d’intervenir. Par moments, il peut bouger beaucoup, faire des mimiques, pleurnicher, grogner. C’est ce qu’on appelle le « sommeil agité » et c’est une phase tout à fait normale du sommeil. Viennent ensuite les autres phases, le « sommeil calme », suivi du « sommeil lent » où bébé bouge moins. Mais si on sent bébé trop agité, qu’il gémit ou qu’il est inconfortable, on peut intervenir pour le rassurer, l’apaiser par notre présence et l’aider à se rendormir. On peut se faire confiance : à force d’observer bébé, on saura quand il a besoin de notre réconfort. Que faire quand bébé se réveille la nuit ? On peut lui proposer à boire s’il montre des signes de faim. Mais il ne se réveille pas forcément parce qu’il a faim. Il peut aussi avoir besoin d’être câliné et rassuré. Pour l’aider à se rendormir, mieux vaut rester dans une ambiance calme, sans bruits et sans lumière forte. C’est plus apaisant pour nous et cela renforce le contraste entre l’environnement de la journée et de la nuit. La plupart des bébés « font leurs nuits » vers 3-4 mois. Concrètement, bébé arrête alors peu à peu de se réveiller et de boire la nuit et peut dormir pendant 5 à 6h de suite pendant la nuit. Mais tout cela est très variable d’un enfant à l’autre. Cela se fait souvent naturellement, mais peut prendre plusieurs mois. Progressivement, son rythme devient plus régulier : des temps de sieste et d’activité en journée, un temps de sommeil en augmentation la nuit. Les réveils la nuit peuvent être très fatigants et stressants pour nous. Avant de se sentir épuisé ou à bout, on en parle en couple, pour essayer de trouver une organisation permettant à chacun des moments de repos et de sommeil. Même si c’est difficile, on ne donne pas à bébé de médicaments pour dormir, sauf dans des cas très exceptionnels et seulement avec une ordonnance du médecin. On peut aussi parler de tout cela au centre de PMI ou au médecin qui suit notre enfant pour être écouté, conseillé et aidé. Pour en savoir plus, on peut aussi consulter le site Ameli. Comment favoriser l’endormissement le soir ? En diminuant l’intensité de la lumière le soir et ouvrant grand les volets le matin, on marque la différence entre l’environnement de la journée et celui de la nuit. Cela fait des points de repères pour les rythmes de bébé qui se construisent. On essaye aussi de réserver les activités stimulantes à la journée. Quand bébé grandit, les routines l'aident à s’endormir. En répétant tous les soirs les mêmes gestes au moment du coucher, bébé comprend que c’est le moment de dormir et il se prépare au sommeil. C’est rassurant, et cela adoucit la séparation du coucher. En matière de rituel du soir, nous avons tous nos petites habitudes : faire un câlin, lire une histoire (même à un tout-petit) mettre une musique douce, chanter une berceuse, allumer une petite lumière… C’est l’occasion de partager un temps dédié et agréable en étant pleinement avec bébé dans le calme… On peut se faire confiance pour trouver le rituel qui nous convient et qui apaise bébé. ON Y PENSE Pour un bon environnement de sommeil, on ne fume pas dans la pièce où dort bébé, on l’aère régulièrement et on maintient une température de 18 à 20°C. BON A SAVOIR On ne laisse pas bébé dans son lit avec un biberon, cela peut l’habituer à avoir besoin de nourriture pour s’endormir, et cela augmente le risque de caries. BON A SAVOIR Si on utilise un baby-phone pour savoir quand bébé se réveille de sa sieste, on peut limiter l’exposition aux ondes, en : vérifiant qu’il soit aux normes « CE » ou « NF », évitant de le placer trop proche de bébé (pas dans le lit), pensant à l’éteindre quand on ne l’utilise pas. BON A SAVOIR La lumière bleue des écrans (de téléphone, de télévision…) peut perturber les rythmes de notre bébé. On l’évite particulièrement le soir et la nuit. Les veilleuses LED à lumière bleue sont aussi à éviter.

Découvrir son enfant

Relation parent-enfant

un homme a la main et la tête tout contre le ventre d'une femme enceinte

Les interactions avec bébé

Bien avant de savoir parler et avant même de naître, bébé communique déjà avec nous à sa manière. Très tôt, on peut donc apprendre à le comprendre et à lui répondre ! C’est une des meilleures façons d’accompagner son développement. C’est aussi une grande source de bien-être et de joie pour nous. Qu’est-ce qu’une interaction ? Interagir avec son bébé, c’est être attentif à lui et réagir à ce qu’il exprime. On se répond, on s’adapte ensemble au comportement l’un de l’autre. Par exemple, on sourit quand il sourit, on regarde ce qu’il nous montre, on nomme les objets qu’il pointe… Les moments d’interaction sont avant tout des moments d’échange et de plaisir où l’on se sent en phase. A quel âge commencent les interactions ? On croit parfois que l’on peut communiquer avec son bébé seulement quand il apprend à parler. En réalité, les interactions commencent bien plus tôt ! Pendant la grossesse déjà, bébé est sensible à la voix et au toucher du ventre de sa maman. C’est déjà une façon de communiquer avec bébé et de créer une relation avec lui. Parfois, en fin de grossesse, quand on lui parle ou qu’on lui fait écouter de la musique douce, on peut sentir qu’il bouge en réponse. Ensuite, tout au long de sa petite enfance, bébé communique de mille manières : avec ses regards, ses gestes, sa voix, ses mimiques, son langage à lui… A la naissance, les premiers échanges avec bébé sont très forts en émotions. On fait connaissance en se regardant, en se touchant, en se respirant, en s’écoutant. En grandissant, les échanges, les interactions passent de plus en plus par le langage. Avant que bébé commence vraiment à parler, on peut déjà mettre des mots sur ce qu’il essaie d’exprimer, mais aussi sur ce qu’il montre, ce qu’il essaie de dire. Que se passe-t-il lors de l'interaction avec son bébé ? C’est par l’échange avec les autres et le monde extérieur que le cerveau d’un bébé se développe. A chaque fois qu'il fait le lien entre ses actions et les réactions qu’il produit chez les autres, de nouvelles connexions se forment dans son cerveau. Ses capacités de communication se consolident ainsi, naturellement. Cela lui permet d’apprendre, de comprendre, de nommer, d’ajuster son comportement en fonction des réactions qu’il reçoit. Interagir et communiquer avec bébé, c’est aussi lui montrer que nous avons compris ce qu’il a exprimé, que ce soit de la curiosité, de la joie, de la crainte... Cela renforce la confiance qu’il a en nous et en lui. Et cela consolide aussi le lien d’attachement. Y a-t-il des moments privilégiés pour interagir avec son bébé ? La plupart des interactions entre parent et enfant se font dans les activités de la vie quotidienne sans même que l’on ait besoin d’y penser : pendant les repas, le bain, le change, en promenade, pendant les jeux, au moment du coucher… En toutes circonstances, notre bébé perçoit nos intentions à travers le ton de notre voix, nos regards, nos gestes. Il peut à son tour y réagir avec ses mimiques, ses gestes, son langage à lui… Quel que soit le moment de la journée, on favorise son bon développement avec : notre attention chaleureuse et bienveillante à ce qu’il ressent, nos encouragements dans ses découvertes, nos câlins et gestes rassurants quand on le sent inquiet ou agité. C'est quoi une interaction de « qualité » avec bébé ? Avoir une interaction de « qualité », ce n’est pas chercher à faire des activités « extraordinaires » avec bébé, mais juste « être » complètement présent avec lui en lui donnant toute notre attention. Il n’est pas toujours facile de trouver ce temps : il faut aussi s’occuper de soi, des frères et sœurs, de la maison, du travail… On peut alors réfléchir en famille à une nouvelle organisation et à la répartition des tâches pour nous libérer un peu de temps. Ne soyons pas trop exigeants envers nous-même : tant pis si tout n’est pas repassé, et si les bons amis apportent le dîner quand ils nous rendent visite ! Le plus important, c’est de profiter ensemble des bons moments partagés. Et quand on travaille, qu’on est moins présent en semaine, on peut toujours se réserver des temps dédiés à bébé le week-end ou prévoir un petit moment avant le coucher. Ce qui compte est de passer un moment de qualité en étant complètement disponible, même si c’est moins souvent. C’EST VOUS QUI LE DITES "Avec notre sage-femme, on a commencé des séances d’haptonomie et c’est une expérience incroyable ! J’adore sentir mon bébé bouger et me répondre quand je pose la main sur le ventre de ma femme. J'ai l’impression que l’on commence à créer un lien." (Thomas, 32 ans, futur papa) BON A SAVOIR Le contact peau à peau, avec le parent, a beaucoup de bienfaits ! En plus de rassurer bébé, il stabilise sa respiration, son rythme cardiaque, sa température, facilite l’allaitement. Et les parents aussi profitent de ce moment d’apaisement et d’attachement. C’EST VOUS QUI LE DITES « Quand je donne le bain à ma fille, je cite les parties de son corps au fur et à mesure que je les savonne. Et maintenant elle commence aussi à les dire à sa façon. Lui donner le bain, c’est vraiment plus que la laver ! » (Ingrid, 27 ans) ON Y PENSE Les écrans captent souvent notre attention, et nous interrompent, dans les moments du quotidien. Ils nous rendent moins disponibles et moins attentifs à bébé, et diminuent donc la quantité et la qualité des interactions.

Devenir parent

Activité physique

deux femmes actives dont une enceinte traversent la rue en discutant

L'activité physique pendant la grossesse

Être active à tout moment pendant la grossesse apporte à la future mère du bien-être, sur le plan physique comme psychologique. Il est bénéfique aussi, pour notre santé et celle de bébé, de réduire le temps passé assise, et ce même si nous faisons déjà au moins 30 min d’activités physiques d’intensité modérée par jour. Qu’entend-on par « activité physique modérée » ? Lorsque la grossesse se passe sans complications, ce qui compte, c’est de pratiquer une activité physique modérée de façon régulière. Si ce n’était pas le cas avant la grossesse, il est possible de commencer doucement. Pratiquer une activité physique ne veut pas nécessairement dire pratiquer un sport. Marcher rapidement, jardiner, faire le ménage, faire du vélo, nager, danser, etc, sont des activités physiques. Et il existe beaucoup d’autres activités (à retrouver sur le site de Manger bouger). On peut regrouper les activités physiques en quatre moments : les activités professionnelles, les déplacements, les activités domestiques (jouer avec son enfant, faire du ménage, du rangement…), les loisirs (sport, jardinage, bricolage…). Une activité physique d’intensité modérée veut dire que l’on peut tenir une conversation pendant l’activité. Le type d’exercice et leur intensité peuvent donc évoluer en même temps que change le corps tout au long de la grossesse. A partir du 3ème trimestre par exemple, notre respiration peut être plus difficile car le bébé prend de plus en plus d’espace, ce qui peut rendre certains exercices plus durs. Qu’entend-on par « limiter le temps passé assise » ? Pour limiter le temps que nous passons assise, allongée ou semi-allongée, il est recommandé de bouger au moins toutes les deux heures. Et cela même lorsque l’on fait 30 mn d’activité physique d’intensité modérée chaque jour. Si on est assise toute la journée, que ce soit au travail, à la maison pour regarder un film ou encore lors d’un trajet en voiture, on fait une petite marche toutes les deux heures. On fait aussi attention au temps consacré aux écrans. Quels sont les bienfaits d’une activité physique modérée et régulière pendant la grossesse ? Pendant la grossesse, notre corps se transforme : prise de poids, modification du centre de gravité, augmentation de la fréquence cardiaque…. Pratiquer une activité physique modérée et régulière permet de mieux vivre ces changements physiques. Et, l’activité physique modérée pratiquée de façon régulière n’augmente pas le risque d’accouchement prématuré ni celui de pré-éclampsie. On a moins de risque de prendre du poids liée à la grossesse ce qui réduit le risque de mal de dos ou encore de diabète gestationnel. Le retour veineux est amélioré, limitant ainsi les sensations de « jambes lourdes » dues à la grossesse. Le sommeil est de meilleure qualité : quoi de mieux qu’une « bonne fatigue » pour bien dormir ! Le risque d’avoir un trop gros bébé à la naissance est limité et une femme active pendant la grossesse met moins de temps à se remettre après l’accouchement. A quel rythme pratiquer une activité physique d’intensité modérée ? Lorsqu’il n’y a aucune contre-indication médicale pendant la grossesse, les professionnels recommandent de pratiquer au moins 30 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée : marche, natation, jardinage, etc. Si on était peu (ou pas) active avant la grossesse, alors mieux vaut commencer par 15 mn par jour, au moins 3 jours par semaine. On augmente progressivement la durée pour atteindre 30 mn par jour avant la fin du 3ème mois de grossesse. Pendant la grossesse, il vaut mieux pratiquer régulièrement une activité physique sans forcer sur l’intensité de l’effort. BON A SAVOIR Mesurer l’intensité de l’effort. Pour s’assurer de la bonne intensité de l’effort, on essaye de mener une conversation pendant l’activité. Si ce n’est pas possible, c’est que l’effort est trop intense. EN BREF Il existe par exemple des cours de Pilates ou de natation pour femmes enceintes. ON Y PENSE Pour en savoir plus sur les activités physiques et sportives qu’on peut pratiquer pendant la grossesse et après l’accouchement, on peut lire le Guide du Ministère chargé des sports. Pendant la grossesse, pratiquer une activité physique modérée et régulière peut être l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes avec lesquelles partager nos doutes, nos interrogations ou tout simplement de bons moments. Cela peut ainsi diminuer aussi le risque de dépression du post-partum.

Découvrir son enfant

Alimentation

un nourrisson apaisé qui dort dans les bras d'une femme

L'alimentation de 0 à 4 mois : du lait rien que du lait

Que ce soit au sein ou au biberon, jusqu’à ses 4 mois révolus, bébé n’a besoin que de lait, de rien d’autre ! Avec quoi nourrir bébé les premiers mois ? Le lait maternel : le plus naturel pour un bon départ Donner du lait maternel à bébé, c’est le meilleur moyen de débuter une alimentation la plus saine possible. C’est pour cela que l'allaitement est recommandé jusqu’aux 6 mois de l’enfant. Ensuite, il peut être poursuivi aussi longtemps qu’on le souhaite. Mais même s'il dure moins de six mois, l'allaitement reste très bénéfique pour notre santé et celle de notre bébé. Les « laits » infantiles du commerce De manière générale, les laits infantiles qui peuvent être donnés pour un enfant de moins de 4 mois sont les préparations pour nourrisson, appelées "lait 1er âge". Les plus souvent, ces préparations sont vendues sous forme de poudre à diluer dans de l'eau, de la manière indiquée par le fabriquant sur la boîte. On peut utiliser de l’eau du robinet, sauf exception par moments dans certaines communes. On peut aller sur Manger bouger pour des informations sur les biberons. On demande l’avis de professionnels de santé, par exemple au centre de PMI, pour savoir quel produit choisir et les doses recommandées. Attention faux-amis : les boissons végétales Les boissons végétales sont souvent vendues avec l'appellation "lait" ("lait d'amande" par exemple) alors qu'elles n'en sont pas ; même enrichies en calcium, elles ne répondent pas aux besoins nutritionnels des enfants de moins de 1 an. Le "lait de soja" et tous les produits à base de soja sont déconseillés avant 3 ans, car ils contiennent un composant suspect d'être un perturbateur endocrinien. Comment nourrir bébé les premiers mois ? Donner le sein est une première option. L’allaitement s’installe en quelques jours, le temps que mère et bébé trouvent ensemble leur rythme. Cela permet à bébé de profiter de tous les bienfaits de l’allaitement. Quand on ne donne pas ou plus le sein, ou que l'on tire son lait, on peut utiliser un biberon et une tétine ou une tasse. Cela permet de donner du lait maternel qui aura été tiré ou une préparation pour nourrisson Si on opte pour le biberon, on le prend sans bisphénol A, et de préférence en verre. Une bonne hygiène est nécessaire pour manipuler les poudres, préparer et conserver les biberons. Il n’est pas nécessaire de stériliser les biberons et les tétines : il suffit de les nettoyer soigneusement dès que bébé a fini de boire. Puis, on les rince et les laisse sécher. Les biberons peuvent être donnés à température ambiante. A quel rythme nourrir bébé ? Un bébé peut commencer à boire très vite après sa naissance. Si la maman le souhaite, il peut y avoir une toute première tétée en salle de naissance. Les premiers jours, la plupart des bébés réclament à boire toutes les trois ou quatre heures, parfois même plus souvent. Mieux vaut nourrir bébé à la demande. Pour cela, on l'observe attentivement : quand il s’agite ou approche ses poings de sa bouche par exemple, c’est peut-être un signe de faim. On peut lui proposer le sein sans attendre qu’il pleure, dès les premiers signes d'éveil. Être bien attentif à bébé permet aussi de savoir quand il n’a plus faim pour arrêter de lui donner à boire. Peu à peu, notre bébé et nous allons trouver un rythme et prendre des habitudes. Progressivement, les tétées vont s’espacer. Pour les quantités, c’est à volonté pour les bébés au sein et selon les conseils du médecin ou de la sage-femme pour les bébés qui prennent le biberon. Une fois que l'alimentation au sein est bien installée, on peut si besoin alterner avec des biberons de lait infantile (par exemple si la maman s'absente). Comment faire en cas de difficultés pour nourrir bébé les premiers mois ? C’est normal de se sentir un peu perdu au début avec son bébé... Pourtant, tout le monde y arrive : parfois très facilement, et parfois avec un peu plus de temps. On se fait confiance et on en parle. Pour nous aider, on peut compter sur les consultations de suivi gratuites pour bébé pendant les premiers mois. Pour cela, on peut se rendre en centre de PMI, chez son médecin généraliste ou son pédiatre. A chaque rendez-vous, on peut demander des conseils et faire peser son bébé. Et entre deux rendez-vous prévus, on n'hésite pas à consulter si on a des questions ou des doutes. Pour la mise en route de l’allaitement, on a souvent besoin d’être épaulée les premiers jours. C’est tout un processus qui se met en place, c’est normal d’avoir besoin d’un peu d’aide pour être guidée au début. BON A SAVOIR Allaiter au sein est une décision personnelle. Pour une mère, être soutenue par son entourage proche et avoir les conseils de professionnels formés facilite la mise en route de l'allaitement et son maintien. On retrouve des informations et des conseils sur l'allaitement, dans la rubrique allaitement. BON A SAVOIR Par précaution, on ne conserve jamais un biberon entamé, même au réfrigérateur. ON Y PENSE Le guide Pas à pas, votre enfant mange comme un grand regroupe tous les conseils et astuces pour accompagner bébé dans l'évolution de son alimentation. Et pour garder tous ces conseils à portée de main, on peut imprimer l'affichette récapitulative. C’EST VOUS QUI LE DITES « Pour moi, le moment le plus difficile, ça a été le retour à la maison ! Pour tenir le coup avec la fatigue, on a essayé de réduire les visites. Avec plus de calme, c’était plus facile d’être disponible pour bébé, et de trouver des petits moments pour se reposer » (Myriam, 31 ans) Nourrir bébé est une belle occasion de passer un moment privilégié avec lui. On peut le câliner, lui parler, lui chanter une chanson : cela va le sécuriser et renforcer le lien qui nous unit. Autant que possible, on essaie de profiter pleinement de ce moment. Pour cela, on coupe la télévision ou les écrans, et on demande à l’autre parent d’être le gardien du calme…

Devenir parent

Nouvelle vie avec bébé

un homme embrasse le front d'une femme en train d'allaiter son nourrisson

La vie de couple quand on devient parent

Quand la famille s’agrandit avec l’arrivée d’un bébé, cela entraîne plein de changements, y compris dans la relation des parents. On apprend à être parents à deux et notre relation de couple évolue. Il faut parfois un peu de temps et quelques ajustements pour trouver un équilibre dans son couple. Pourquoi notre couple peut changer à l’arrivée de bébé ? Avec l’arrivée d’un bébé, on passe beaucoup de temps à s’occuper de notre bébé, à gérer le quotidien tout en continuant parfois sa vie professionnelle. On a donc moins de temps l’un pour l’autre, plus de fatigue et de responsabilités. Tout cela peut créer des tensions ou des désaccords, et demande souvent un temps d’adaptation. Comment retrouver un équilibre dans son couple ? Passer du temps à deux renforce la relation de couple. Dans les premiers temps ce n’est pas facile. Mais même si ce n’est que quelques minutes, échanger des gestes de tendresse, des attentions, des compliments, se dire que l’on s’aime permet d’entretenir le lien. On peut aussi se soutenir dans sa parentalité : être attentif et bienveillant, accepter sa façon de faire, veiller à ne pas s’exclure de la relation avec bébé, coopérer, valoriser ses qualités… Cela permet souvent d’éviter bien des tensions. Communiquer : c’est la clé pour préserver son couple. Le simple fait d’exprimer ses émotions négatives aide à les apaiser. Cela permet aussi de trouver des solutions qui conviennent aux deux partenaires. Et bébé prendra exemple sur nous, en grandissant il saura mieux exprimer ses émotions. Comment mieux communiquer ? Voici quelques conseils : Choisir un moment favorable à la discussion, quand bébé dort par exemple. Il faut en tout cas éviter les moments où l’on est trop fatigué et mettre de côté les écrans pour être pleinement présent. Exprimer ses sentiments face à la situation vécue et faire le point sur ce qui ne nous convient pas. Par exemple, cela peut être de la frustration à cause du manque de temps pour soi. Formuler son besoin permet ensuite de chercher des solutions qui conviennent aux deux parents, comme revoir la répartition des tâches. Rester à l’écoute de l’autre, sans le juger, tout au long de la discussion. Si on juge l’autre, on lui donne l’impression de l’agresser et il risque de se braquer. Il devient alors plus difficile de communiquer et le ton peut monter. Il n’est pas toujours facile de réussir à trouver ses mots, d’oser dire ce que l’on ressent ou de se comprendre. Surtout quand on n’a pas été habitué à le faire. Mais en s’entraînant et en se donnant le temps, on va y arriver. Et la vie sexuelle ? Souvent, à l’arrivée d’un enfant, la libido diminue. Cela peut être vrai pour les femmes comme pour les hommes. Il y a plein de raisons à cela : les bouleversements du corps après l’accouchement, la fatigue, le manque de temps,… Il ne faut pas se forcer : il n’y a pas de norme ni d’obligation en matière de sexualité. On peut se laisser du temps, la vie sexuelle reprendra quand on en aura envie, en s’adaptant à notre nouvelle vie. ON Y PENSE Communiquer, c’est aussi partager sa joie et sa fierté. Admirer les progrès de bébé, complimenter son partenaire pour ses efforts : partager les choses positives, ça fait du bien ! ON Y PENSE Les grossesses non prévues sont nombreuses dans les semaines ou les mois qui suivent un accouchement. Il est important d’évoquer rapidement la contraception avec un médecin. On peut consulter le site Question Sexualité pour en savoir plus sur la contraception après un accouchement.